ESPACE CULTURE

 

À LA UNE

Le prix Nobel de littérature 2022 décerné à l’écrivaine française Annie Ernaux.

Le prix Nobel de littérature 2022 a été décerné jeudi 6 octobre à la romancière française Annie Ernaux pour son oeuvre et son traitement de « la mémoire », a annoncé l’Académie suédoise. Ils ont ainsi couronné la carrière de l’autrice des Années. Ses récits autobiographiques en ont aussi fait une figure féministe. L’écrivaine de 82 ans est récompensée pour « le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle », a expliqué le jury Nobel. Peu après, la Française a déclaré que c’était un « très grand honneur » mais aussi « une grande responsabilité » qui lui est donnée afin de témoigner pour la « justesse et la justice ». Elle devient la 17e femme à décrocher le Nobel de littérature, et le 16e lauréat français depuis la fondation des célèbres récompenses en 1901. Par le biais d’une oeuvre essentiellement autobiographique, Annie Ernaux a produit une remarquable radiographie de l’intimité d’une femme qui a évolué au gré des bouleversements de la société française depuis l’après-guerre. Cette professeure de littérature à l’université de Cergy-Pontoise a écrit une vingtaine de récits dans lesquels elle dissèque le poids de la domination de classes et la passion amoureuse, deux thèmes ayant marqué son itinéraire de femme déchirée par ses origines populaires.

Parmi ceux-ci figurent notamment Des armoires vides, La Place  ou Les années  ou plus récemment Mémoire de filles ou L’évenement. Son dernier livre, Le jeune homme, est paru début mai chez Gallimard, son éditeur de toujours. « Dans son oeuvre, elle explore constamment l’expérience d’une vie marquée par de grandes disparités en matière de genre, de langue et de classe », a souligné l’académicien Anders Olsson. Son style clinique, dénué de tout lyrisme fait l’objet de nombreuses thèses. Par ce biais, elle convoque l’universel dans le récit singulier de son existence. Abandonnant très rapidement le roman, elle renouvelle le récit de filiation et invente l' »autobiographie impersonnelle ». Après l’annonce du prix Nobel de Littérature 2022, politiques et artistes ont réagi sur les réseaux sociaux. L’écrivain Edouard Louis a posté sur Instagram une photo en compagnie de la lauréate: « Bravo Annie, quel grand jour pour la littérature de combat. »  Emmanuel Macron, président de la République, sur Twitter: « Annie Ernaux écrit, depuis 50 ans, le roman de la mémoire collective et intime de notre pays. Sa voix est celle de la liberté des femmes et des oubliés du siècle. Elle rejoint par ce sacre le grand cercle de Nobel de notre littérature française. » Nicolas Mathieu, écrivain et prix Goncourt 2018, a partagé un souvenir sur Instagram: « De ma vie, je n’ai fait dédicacer qu’un seul livre. C’était à Nancy et j’étais alors beaucoup plus jeune, plus mince, et plus pauvre aussi. Ce soir-là, pour voir Annie Ernaux, j’étais venu comme à l’office, portant une chemise propre et mes souliers cirés. Et avec sous le bras mon premier roman pour le lui offrir avec un petit mot et cette dernière phrase ‘Vous l’aurez compris, je vous aime’. »

Nobel Letteratura 2022 ad Annie Ernaux - Libri - ANSA

 

Appuntamenti autunnali alla libreria Pel di carota a Padova.

Domenica 23 ottobre ore 17.30: “Un chocolat avec Malika”. Quattro chiacchiere con Malika Ferdjoukh, l’autrice di Quattro sorelle (Quatre soeurs) e vincitrice, con Enid, del premio Orbil e del Premio Cento.

Sabato 12 novembre ore 17.00: “I tre moschettieri”. Lettura-spettacolo con Marika Daniele. Testo e regia di Carlo Boso, direttore dell’AIDAS (Académie Internationale Des Arts du Spectacle) di Versailles.

Giovedì 24 novembre ore 17.30: Incontro di lettura di racconti francesi per bambini e presentazione del corso di francese per bambini che si svolgerà in libreria a partire da dicembre 2022.

Librerie a zonzo: Pel di carota, Padova - Andersen

 

Vibo Valentia: La ricercatrice Anne-Christine Faitrop-Porta ospite a Palazzo Di Francia.

Consensi di critica e di pubblico anche per l’ultimo appuntamento della rassegna culturale “A Palazzo con lo Scrittore”. Il cartellone, che si è snodato lungo tre eventi con importanti esponenti della cultura italiana e internazionale, ha visto protagoniste altrettante dimore e ville storiche private calabresi che per l’occasione hanno aperto le porte al pubblico. Scintillante ospite della serata, a Palazzo Di Francia di Vibo Valentia, Anne-Christine Faitrop-Porta, tra le più importanti studiose francesi di letteratura italiana, autrice di numerose pubblicazioni, alcune delle quali dedicate al nostro Corrado Alvaro. In dialogo con Raffaele Gaetano, la Faitrop-Porta ha ripercorso l’opera e il pensiero di due viaggiatori francesi in Calabria: André Morel e René Bazin. Molteplici i riferimenti a luoghi e personaggi della nostra regione ripercorsi con la magia che solo una grande studiosa sa trasmettere. La secolare storia di Palazzo Di Francia di Vibo Valentia, presso il quale aveva il suo quartier generale Gioacchino Murat, si è così intrecciata per un giorno con la letteratura di viaggio in un unicum veramente emozionante. Il vasto pubblico presente nel salone di rappresentanza ha apprezzato l’incontro e alla fine il plauso è stato unanime.

A.-C. Faitrop-Porta chiude «A Palazzo con lo Scrittore» | InfoOggi

 

«Marcel Proust – La fabrique de l’œuvre» à la Bibliothèque nationale de France. Du mardi 11 octobre 2022 au dimanche 22 janvier 2023.

À l’occasion du centième anniversaire de la mort de Marcel Proust, la BnF propose une exposition conçue comme une véritable traversée de À la recherche du temps perdu. Conduisant le visiteur à travers les étapes de la composition du roman, elle raconte la fabrique de l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature à travers près de 370 documents – manuscrits, tableaux, photographies, objets, costumes –, issus de l’exceptionnel fonds Proust de la Bibliothèque et d’autres collections publiques ou privées.

Comment Marcel Proust a-t-il composé À la recherche du temps perdu? Comment cette œuvre a-t-elle été imaginée, fabriquée, transmise, y compris après la mort de l’écrivain en 1922, jusqu’à devenir l’une des plus célèbres de la littérature mondiale? L’exposition, organisée tome par tome, raconte l’histoire d’À la recherche du temps perdu en s’appuyant sur les résultats de la recherche proustienne depuis vingt ans.

Le parcours mène le visiteur à travers les étapes de la composition du roman, jusqu’au cas particulier des derniers volumes dont l’établissement du texte, après la mort de Proust, est dû à son frère Robert et à l’équipe de la Nouvelle Revue française. Elle met en lumière l’histoire éditoriale, du refus de Du côté de chez Swann par les éditions de la NRF, alors que Gaston Gallimard deviendra dès le deuxième tome l’éditeur indissociable du nom de Proust, à la construction de la postérité de l’œuvre, sans oublier la consécration par le prix Goncourt en 1919.

Comprendre la fabrique de l’œuvre, tel est l’objectif de l’exposition, à la lumière de récents événements tels que la publication d’inédits comme l’Agenda 1906 – carnet de notes préparatoires à la première partie de Du côté de chez Swann –, ou des Soixante-quinze feuillets de 1908 – état le plus ancien du roman –, et la numérisation de l’intégralité du fonds Proust, qui ont ouvert de nouvelles perspectives à la recherche.  Le parcours de l’exposition déroule l’ordre des volumes, de Du côté de chez Swann (1913) au Temps retrouvé publié à titre posthume en 1927, en respectant la tomaison originale choisie par Proust et sans masquer l’inachèvement du roman. À chaque volume correspond une salle de l’exposition, avec son choix d’épisodes, certains très attendus – comme la madeleine –, d’autres moins connus du public. C’est ainsi que le visiteur chemine dans l’œuvre, depuis l’invention du célèbre incipit “Longtemps, je me suis couché de bonne heure…”, jusqu’à la dernière partie conçue comme un recommencement propre à éclairer la dimension cyclique d’À la recherche du temps perdu.

Exposition Marcel Proust, La fabrique de l'œuvre à la BnF François Mitterrand

 

Décès du philosophe Bruno Latour, figure de la pensée écologiste.

Pour la presse internationale, il était « le plus célèbre et le plus incompris des philosophes français »: figure majeure du monde des idées et de la pensée écologiste, Bruno Latour est décédé le 9 octobre à l’âge de 75 ans. Anthropologue du monde moderne, Bruno Latour avait développé une réflexion brillante sur la crise écologique et la manière dont l’humanité peut y faire face. Très connu aux États-Unis, Bruno Latour, également sociologue et philosophe des sciences, était un intellectuel inclassable, ancré dans son temps, soucieux de l’enquête de terrain, de l’observation.  Il passait pour un esprit « créatif, humoristique et imprévisible », selon le jury du prix norvégien Holberg de sciences sociales qu’il reçut en 2013. Ce pilier de Sciences-Po, auteur de plusieurs essais parus en anglais avant d’être publiés en France, s’est longtemps intéressé aux questions de gestion et d’organisation de la recherche et, plus généralement, à la façon dont la société produit des valeurs et des vérités. Pour lui, les crises du changement climatique et de la pandémie ont brutalement révélé une lutte entre « classes géo-sociales ». « Le capitalisme a creusé sa propre tombe. Maintenant il s’agit de réparer », avait-il confié en 2021.

Le Centre Pompidou a lui loué « un des philosophes français les plus influents dans le monde ».

È morto Bruno Latour, 'filosofo della scienza' | laRegione.ch

 

LIVRES

Alessandro PIPERNO, Proust senza tempo, Mondadori.

Tutto ha inizio con un inatteso dono di Natale. Un librone rilegato in similpelle blu navy con intarsi dorati, più simile a una Bibbia da motel che a un romanzo. Il volume in questione è Dalla parte di Swann, il primo tomo di Alla ricerca del tempo perduto. Marcel Proust, dunque. Un nome che risulta sconosciuto al beneficiario non meno che all’autore del regalo, entrambi all’ultimo anno di liceo. Sebbene abbia già avuto modo di mettere in carniere letture di un certo calibro, tra cui l’amatissima Anna Karenina, il giovane appassionato di storie non può immaginare che stavolta sarà tutto diverso. Man mano che si avventura nel folto intricato di quelle pagine, scandite da periodi che indugiano su se stessi incuranti della pazienza del lettore, concatenati in una sintassi apparentemente involuta che sembra non dover condurre da nessuna parte, l’immediatezza di lettura, l’entusiasmo spontaneo lasciano spazio a una perplessità incredula. Ci vorrà del tempo perché quella perplessità riveli la sua natura: fascinazione. Di quelle destinate a cambiare il corso dell’esistenza.

A distanza di tanti anni, ora che il tempo ha cristallizzato quelle prime impressioni, Alessandro Piperno si volge, per la prima volta in modo così intimo, alle ragioni di quell’incontro felice. Proust non è soltanto l’autore a cui ha consacrato buona parte della sua vita intellettuale. Che lo ha ispirato, come nessun altro scrittore ha saputo fare. Da un certo momento in poi è diventato fatalmente la misura per leggere gli autori amati, Montaigne, Woolf, Nabokov, Roth. Attraverso “brevi divagazioni di marca plutarchiana, questo libro offre un approccio arbitrario e vecchio stampo che forse, se preso nel giusto verso, potrà giovare sia alla comprensione di Proust che a quella dei maestri che ho voluto affiancargli”.

È di Proust che vorrei parlarvi. Della sua centralità nella vita di tanta gente come me, di come ha contribuito a cambiarcela, ma anche di come è riuscito ad avvelenarla ben benino e per sempre. Perché, occorre esserne consapevoli, quando ti entra dentro non ti lascia più in pace.

Alessandro Piperno è nato a Roma, dove vive, nel 1972. Insegna letteratura francese a Tor Vergata. Tra i tanti libri che ha scritto ricordiamo Persecuzione del 2010, che in Francia è stato finalista ai premi Médicis e Femina e ha vinto il Prix du meilleur livre étranger.

Incontro con Alessandro Piperno • 16 Ott • Teatro Franco Parenti

 

Daria GALATERIA, Il bestiario di Proust, Sellerio Editore.

La Recherche è un’Arca di Noè, carica di animali, che Proust ha messo in salvo. Alcuni gli venivano dalla vita, altri dalle letture: sono i suoi animali perduti, osservati con tenerezza spietata. Così, si preoccupa delle bestie che non possono baciarsi: i cervi con la loro possente impalcatura, che sono in grado solo di sfiorarsi con un ramo delle corna, i ricci, prigionieri della loro corazza, tutti gli esseri a cui mancano organi essenziali per l’amore. La famosa frase «i veri paradisi sono i paradisi che abbiamo perduto» nasce in una visita allo zoo di Parigi, vedendo leoni e orsi in gabbia, «re in esilio», che hanno perso le loro giungle – il loro passato. Bestie dissimili ma fraterne illustrano tutti i temi proustiani: l’aristocrazia, lo snobismo, gli ebrei, la sterilità, la malattia, l’ipocondria, il parricidio, e anche la morte. E proprio all’origine della Recherche, c’è un piccolo pipistrello cieco che sbatte negli angoli di una fattoria in Bretagna. Proust stesso, se si descrive, è spesso un animale: è un gufo che vive al buio, e che vede un po’ chiaro solo nelle tenebre; e anche se sa che la moda è per i romanzi brevi, le sue frasi, bisogna pure che le fili come il baco da seta. Ora, a cent’anni dalla scomparsa, qui per la prima volta si considera come gli animali siano stati attori delle principali pagine della vita e delle opere di Proust. A partire dai motivi più profondi e forti dell’universo proustiano, un saggio tematico rileva con quale frequenza siano state le bestie a ispirarli e incarnarli. A seguire, un Catalogo degli animali di Proust ne registra cronologicamente le apparizioni e le ricorrenze: come entrano in scena tra lettere, poesie, novelle, fogli persi, quaderni preparatori, romanzi – e poi cosa diventano, e in che ruoli recitano: naturalmente, come tutti i suoi personaggi, anche gli animali di Proust evolvono, nel Tempo.

Daria Galateria (Roma, 1950) insegna Lingua e Letteratura francese nell’Università di Roma «La Sapienza». Ha curato la prima edizione commentata della Ricerca del tempo perduto di Proust, di cui ha pure pubblicato i primi quaderni preparatori (1988).

Il bestiario di Proust : Galateria, Daria: Amazon.it: Libri

 

Marcel PROUST, I salotti di Parigi, Passigli Editori.

La vocazione letteraria di Marcel Proust (Parigi, 1871-1922) si è orientata e precisata a contatto con il mondo di signore e signori dell’alta società parigina che poté a lungo frequentare, quello stesso mondo che sarebbe arrivato a fornirgli personaggi, ambienti e storie dello straordinario ciclo romanzesco della Recherche. Questo volume riunisce tutti gli scritti dedicati ai salotti letterari di cui Proust – cronista mondano per «Le Figaro» – è stato uno dei protagonisti; al punto che André Gide, che avvertì sempre il rimorso di avere rifiutato la pubblicazione per la «Nouvelle Revue Française» del primo volume della Recherche, arriverà a scrivergli scusandosi: «Per me eravate rimasto quello che frequentava le signore X e Z… Vi credevo uno snob, un mondano dilettante». D’altra parte, se è vero che da questi resoconti giornalistici allo stile maturo della Recherche il salto è indubbiamente grande, non mancano già qui alcuni dei motivi che hanno fatto di Proust uno dei più grandi scrittori francesi di ogni tempo. Inoltre, le colorite descrizioni delle stanze, dei rituali e degli avventori di quel mondo affascinante e impenetrabile, le cui figure di spicco sono i membri della nobiltà parigina e i dandy della capitale francese – tra cui l’amico Robert de Montesquiou, di cui è riportato in fondo al volume il bellissimo ritratto a tutto tondo -, conservano un valore anche documentario, a testimonianza di un mondo oggi quasi inverosimile, certamente irripetibile, che di lì a non molto sarebbe stato spazzato via dalla Prima guerra mondiale.

I Salotti Di Parigi - Proust Marcel; Ferrara M. (Curatore) | Libro Passigli 05/2022 - HOEPLI.it

 

Pierre LEMAITRE, Il gran mondo (Le grand monde), Mondadori.

Un’appassionante saga familiare. Uno straordinario romanzo d’avventura.

Beirut, 1948. Louis Pelletier e sua moglie Angèle sono emigrati da molti anni in Libano e hanno avuto quattro figli. Negli anni Venti Louis ha acquistato un modesto saponificio trasformandolo nel « fiore all’occhiello dell’industria libanese » e ne va enormemente fiero. Il figlio primogenito Jean, detto Bouboule, ventisette anni, è un uomo senza ambizioni, succube della terribile moglie Geneviève, con la quale si è trasferito a Parigi deludendo le aspettative del padre che l’avrebbe voluto alla direzione del suo impero. Il secondogenito, l’intraprendente François, sogna di fare il giornalista. Partito per Parigi, riesce a farsi assumere nella redazione di cronaca del giornale più popolare del momento. Nella capitale francese arriverà anche la figlia più giovane, Hélène, fragile e ribelle che entrerà in un giro di persone poco raccomandabili. Diversamente, il terzogenito Etienne, un sensibile « idealista senza ideali », decide di seguire il suo amante, un militare in missione in Indocina, e si stabilisce a Saigon dove si scontrerà con una durissima realtà. Mentre i genitori rimangono soli e ignari a Beirut, in un’epoca in cui tutto sembra possibile e non lo è affatto, i figli devono fare i conti con amare delusioni e le conseguenze delle loro azioni, finché il passato irrompe nelle loro vite con il suo pesante bagaglio di inconfessati segreti. Drammatico e vitale, ironico e feroce, Il gran mondo è un’appassionante saga familiare e un romanzo d’avventura dal ritmo inarrestabile. L’autore mescola sapientemente storie d’amore, una serie di omicidi, il profumo dell’esotismo, scandali politici e finanziari, malefatte dell’impero coloniale con colpi di scena fino all’ultima pagina. Con Il gran mondo Pierre Lemaitre prosegue la sua opera letteraria dedicata al Ventesimo secolo, inaugurando una nuova trilogia dedicata agli « anni gloriosi » del secondo dopoguerra. Sullo sfondo non soltanto Parigi, ma anche Beirut e la guerra in Indocina, cui sono dedicate le pagine più belle.

Pierre Lemaitre, nato a Parigi, si è imposto negli anni come uno dei grandi nomi della narrativa francese contemporanea con i suoi romanzi, tutti premiati da critica e pubblico. Le sue opere sono tradotte in più di venti lingue e i diritti sono stati acquistati dal cinema.

Il gran mondo : Lemaitre, Pierre, Cappellini, Elena: Amazon.it: Libri

 

Mohamed MBOUGAR SARR, La più recondita memoria degli uomini (La plus secrète mémoire des hommes), Edizioni E/O.

Premio Goncourt 2021. Il caso letterario più sorprendente dell’ultimo anno.

Nel 2018 Diégane Latyr Faye, giovane scrittore senegalese, scopre a Parigi un libro mitico uscito nel 1938, Il Labirinto del disumano. Dopo lo scandalo seguito alla sua pubblicazione si sono perse le tracce dell’autore, definito all’epoca il “Rimbaud negro”. Affascinato dal testo, Diégane si lancia allora sulla pista del misterioso T.C. Elimane confrontandosi con grandi tragedie come il colonialismo o la Shoah. Dal Senegal alla Francia passando per l’Argentina, quale verità lo aspetta al centro del labirinto? Senza mai perdere il filo di una ricerca che lo monopolizza, Diégane frequenta a Parigi un gruppo di giovani autori africani che si osservano, discutono, bevono, fanno molto l’amore e si interrogano sulla necessità di creare in condizioni di esilio. Si attaccherà soprattutto a due donne, la diabolica Siga, detentrice di segreti, e la sfuggente fotoreporter Aida… Dotato di un’inarrestabile inventiva, La più recondita memoria degli uomini è un romanzo che stordisce, dominato dall’esigenza della scelta tra la scrittura e la vita e dal desiderio di andare oltre la questione del faccia a faccia tra l’Africa e l’Occidente. Più di tutto è un canto d’amore alla letteratura e al suo potere senza tempo.

Mohamed Mbougar Sarr è nato in Senegal nel 1990 e vive in Francia.

La più recondita memoria degli uomini", romanzo labirintico sul potere della letteratura - ilLibraio.it

 

Irène NÉMIROVSKY, Tempesta in giugno (Tempête en juin), Adelphi.

La versione inedita di Suite francese, in cui si ritrova la stessa entusiasmante profondità.

«Irène Némirovsky» ha scritto Pietro Ci­tati «possedeva i doni del grande roman­ziere, come se Tolstoj, Dostoevskij, Balzac, Flaubert, Turgenev le fossero accanto e le guidassero la mano». Per tutti coloro che dal 2005 (anno della pubblicazione di Suite francese in Italia) hanno scoperto, e amato, le sue opere, questo libro sarà una sorpre­sa e un dono: perché potranno finalmente leggere la «seconda versione» – dattiloscrit­ta dal marito, corretta a mano da lei e con­tenente quattro capitoli nuovi e molti altri profondamente rimaneggiati – del primo dei cinque movimenti di quella grande sin­fonia, rimasta incompiuta, a cui stava lavo­rando nel luglio del 1942, quando fu arre­stata, per poi essere deportata ad Auschwitz. Una versione inedita, e differente da quel­la, manoscritta, che le due figlie bambine si trascinarono dietro nella loro fuga attra­verso la Francia occupata, e che molti anni dopo una delle due, Denise, avrebbe de­votamente decifrato. Qui, nel narrare l’e­sodo caotico del giugno 1940, e le vicende dei tanti personaggi di cui traccia il desti­no nel suo ambizioso affresco – piccoli e grandi borghesi, cortigiane di alto bordo, madri egoiste o eroiche, intellettuali vane­si, uomini politici, contadini, soldati –, Némirovsky elimina tutte le fioriture, asciuga e compatta; non solo: ricorrendo alla tec­nica del montaggio cinematografico, limi­tandosi a «dipingere, descrivere», soppri­mendo ogni riflessione e ogni giudizio, con­ferisce a questo allegro con brio un ritmo più sostenuto – e riesce a trattare la «lava incan­descente» che ne costituisce la materia con una pungente, amara comicità.

Tutti i romanzi di Irène Némirovsky (Kiev 1903 – Auschwitz 1942), nonché moltissimi dei suoi racconti, sono pubblicati da Adelphi, dove è in preparazione anche un’ampia scelta delle lettere. Tempesta in giugno, apparso in Francia nel 2020, è seguito dagli appunti dell’autrice sugli ultimi tre pannelli dell’opera e riproduce gli apparati critici dell’edizione francese.

Tempesta in giugno by Irène Némirovsky

 

Irène NÉMIROVSKY, Lettres d’une vie, Éditions Denoël.

Pour la première fois publiée, la correspondance d’Irène Némirovsky, autrice de Suite française. Les lettres d’un grand écrivain racontent une vie qui s’écrit en parallèle de son œuvre. Celles d’Irène Némirovsky esquissent d’abord le portrait d’une jeune fille passionnée qui découvre l’ivresse des premiers flirts et la joie des études à la Sorbonne. Puis se dessine un portrait plus affirmé, celui d’une femme brillante, soucieuse et déterminée, qui deviendra la romancière accomplie du Bal et de David Golder. Ce sont ses échanges avec son « cher Maître », Gaston Chérau, avec ses éditeurs aussi, parmi les plus grands, Bernard Grasset, André Sabatier, Albin Michel, ou encore avec les auteurs de son temps – Henry Bernstein, Jacques-Émile Blanche, Henri de Régnier, Gabriel Marcel, Jacques Chardonne. Il y est question d’écriture, bien sûr, de livres, de cinéma, mais aussi des petits riens du quotidien. À partir de 1938, le ton se fait moins léger, jusqu’en juillet 1942 où la correspondance s’interrompt brusquement suite à l’arrestation tragique d’Irène Némirovsky. Ce sont alors les proches, amis, éditeurs, admirateurs qui prennent la plume, cherchant désespérément à la sauver et à faire vivre ses textes. Témoins de la fécondité d’une artiste, ces Lettres d’une vie éclairent de l’intérieur l’immense talent romanesque d’Irène Némirovsky dont l’œuvre entière n’en finit pas d’être redécouverte.

Irène Némirovsky est née en 1903 à Kiev et fut assassinée le 17 août 1942 à Auschwitz. À titre posthume, en 2004, elle a reçu le prix Renaudot pour son roman Suite française, qui connut un succès mondial. Toute son oeuvre, romans et nouvelles, a été depuis rééditée.

La déportation ou l'exil: Némirovsky et Schiffrin pendant l'Occupation - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

 

Anne e Claire BEREST, Gabriële, Neri Pozza Editore.

Gabriële Buffet ha ventisette anni quando, nel 1908, incontra Francis Picabia, giovane artista di successo dalla fama sulfurea. Valente pianista, Gabriële ha studiato composizione a Parigi e poi a Berlino, dove ha stretto amicizia con Edgard Varèse. Nel primo decennio del Novecento, in cui splende il talento di compositori quali Rachmaninov, Ravel, Mahler e Schönberg, è certamente un’esperienza esaltante essere una giovane musicista. L’incontro con Picabia si rivela, però, un coup de foudre tale che Gabriële non esita a lasciare il pianoforte e gli spartiti per seguire il giovane pittore. Nel 1909 i due si sposano e Gabriële Buffet diventa Gabriële Buffet Picabia. Semplice moglie e musa, dunque, del famoso artista e scrittore francese, amico di Marcel Duchamp, esponente di punta del gruppo proto-Dada Puteaux? In quest’opera composta dalle pronipoti di Gabriële Buffet, scrittrici protagoniste dell’attuale scena letteraria francese, la prima moglie di Picabia si sottrae al mero ruolo di musa in cui spesso la confinano i manuali di storia dell’arte, e si svela come una donna fieramente indipendente, un’insostituibile animatrice dell’avanguardia storica e delle sue svolte. È lei che spinge Picabia ad abbandonare la vecchia pittura post-impressionista dei suoi paesaggi normanni per le nuove forme dell’astrattismo e del surrealismo. È lei che su 391, la rivista fondata a Barcellona nel 1917, annuncia la nascita di Dada. È lei che, dopo aver incontrato Marcel Duchamp ed esserne diventata l’amante, dà vita a un sodalizio unico nella storia dell’arte, un trio che è fonte di scandalo per l’epoca, ma che unisce tre anime gemelle, tre protagonisti di quella formidabile avventura che è stata l’avanguardia artistica del secolo scorso.

Anne e Claire Berest offrono ai lettori odierni un ritratto unico di questa donna affascinante dal «cervello erotico», secondo le parole di Picabia, restituendone gli slanci creativi ma anche le cadute, il piacere di vivere contro l’ordine costituito ma anche le inaspettate disillusioni, la vita in comune con la giocosa colonia degli artisti del suo tempo – da Isadora Duncan ad Apollinaire, da Alfred Stieglitz a Elsa Schiaparelli, da Tristan Tzara a Jean Arp – ma anche l’ascetica solitudine di chi è al servizio di una rivoluzione artistica.

«Gabriële Buffet ama sfidare il pericolo… È sempre ricca di spirito, la sua mente è una fonte sul ciglio della strada. Farà ciò che ha sempre fatto: trasportare nella sua profondità quelli che possono vivere solo in superficie». Francis Picabia

«La bellezza si irradia da questo libro». L’Express

«Formidabile». Télé Matin

Opera vincitrice del Grand Prix de l’Héroïne Madame Figaro 2021.

Anne Berest ha pubblicato il suo primo romanzo nel 2010, La fille de son père, seguito da Les patriarchesSagan 1954Recherche femme parfaite. È anche autrice di opere teatrali e di una serie televisiva, Mytho (Arte, Netflix), che ha ricevuto numerosi premi in Francia e all’estero. Il suo ultimo libro è La cartolina.

Claire Berest pubblica il suo primo romanzo, Mikado, a 27 anni. Seguiranno altri due romanzi, tra cui L’Orchestre vide et Bellevue, e due saggi: La Lutte des classes, pourquoi j’ai démissionné de l’Éducation nationale e Enfants perdus.

Neri Pozza Editore | Gabriële

 

Philippe BESSON, L’ultimo figlio (Le dernier enfant), Guanda.

Oggi per Anne-Marie è l’ultimo giorno della sua vita come l’ha conosciuta finora. Théo, il suo terzo figlio ormai diciottenne, se ne va di casa. In questa giornata in cui apparentemente non succede nulla di speciale – l’ultima colazione insieme, il trasloco, il pranzo al ristorante – Anne-Marie osserva con sensibilità estrema e dolore crescente ogni azione del figlio, ogni passo che lo allontana da lei. Di ritorno con il marito Patrick, un uomo di poche parole, in quella casa così grande e ora così vuota, si lascia andare ai ricordi. L’incidente che l’ha resa orfana appena ventenne, obbligandola ad abbandonare gli studi, il matrimonio, solido ma poco romantico, il lavoro, sicuro ma ripetitivo, e Théo bambino, cresciuto tanto in fretta e ora lontano. Di fronte a questo evento ordinario, che porta con sé la coscienza che nulla sarà più come prima, la pervade un senso di vertigine. Come può una madre reinventare il proprio futuro? Come imparare a vivere di nuovo sola con il marito? Philippe Besson racconta le ventiquattro ore di una donna, una madre, la cui esistenza vacilla davanti alla separazione ineluttabile dall’ultimo dei suoi figli, e ne scandaglia i sentimenti più nascosti e contraddittori, le paure, la fragilità, in una disamina profonda sul senso della vita, della famiglia e della coppia.

“Racconta con profondità il tema, intimo e universale, dell’amore materno”. Le Figaro.

Prix de la Ville de Vannes 2021.

L'ultimo figlio di Philippe Besson recensione

 

Jean-Christophe RUFIN, Fiamme di pietra (Les flammes de pierre), Edizioni E/O.

Con Fiamme di pietra Rufin svela per la prima volta al lettore la sua passione segreta per la montagna. L’uomo che abbiamo sempre conosciuto come medico e gran viaggiatore, infatti, è da anni un alpinista innamorato delle montagne del mondo intero. Proprio la tenace passione per le cime è all’origine di questo suo avvincente romanzo, nato dalla volontà di dare nuova linfa al nobile genere della letteratura di montagna. Nel romanzo c’è un triangolo amoroso: lei, lui e ancora lei, cioè la montagna come terzo incomodo ma anche come via per capire, capirsi, mettersi alla prova, scegliere la libertà difficile, tra i molti tipi di libertà la più necessaria.

«Rémy e Laure stavano condividendo la cima di Croisse-Baulet che, per quanto modesta fosse, rendeva indimenticabile il momento. Rémy conosceva troppo la forza di quella comunione per mischiarci i piccoli gesti dell’amore. Sentiva che il proprio desiderio era condiviso, che quell’emozione aveva il valore di un abbraccio e che Laure, come lui, non l’avrebbe mai dimenticata. Tutto doveva mantenere la propria ampiezza, la propria grazia. In quella scenografia fatta di luce, spazio e vento le piccole effusioni, le goffe carezze umane, risultano ridicole, addirittura insopportabili. Dovevano lasciare la mente libera da costrizioni. Bastava lo sguardo per esprimere l’emozione, e quello di Laure parlava senza ambiguità. Tolsero le pelli di foca dagli sci, regolarono gli attacchi per la discesa e accorciarono le racchette. Poi senza fretta, con il cuore pieno di un momento talmente saturo di infinito che era inutile farlo durare, si lanciarono giù per il pendio».

Che si tratti di romanzi storici come L’uomo dei sogni e Il collare rosso o di storie ambientate nel mondo contemporaneo, come Check-point e L’appeso di Conakry, i libri di Jean-Christophe Rufin hanno conquistato un ampio pubblico.

Medico, militante umanitario (tra i fondatori di Médecins sans Frontières), viaggiatore, diplomatico (ambasciatore francese in Senegal), scrittore di successo (ha vinto anche il Goncourt), grande amante della montagna nonché esperto alpinista, Jean-Christophe Rufin è nato nel 1952. È membro dell’Académie Française dal 2008. Nel 2001 vince il Premio Goncourt con Rosso Brasile.

Fiamme di pietra. Incontro con Jean-Christophe Rufin. - YouTube

 

Clara DUPONT-MONOD, Adattarsi (S’adapter), Edizioni Clichy.

Adattarsi è una storia di emozioni, di perdite, di miracolosi ritrovamenti, di paure, di smarrimenti, di rabbie, di speranze e di infinite dolcezze. Ed è anche una storia di montagne, di rocce, di acqua e di vento, di luoghi e solitudini. La vicenda è abbastanza semplice, nella sua terribile realtà: in una famiglia della montagna francese nasce un bambino, è bello e sorride e tutti vengono a rendergli omaggio. Ma dopo poco tempo ci si accorge che è gravemente disabile: non vede, non può muoversi, non crescerà, morirà presto. Questo sconvolge tutti gli equilibri della famiglia, ridefinendo per sempre il destino dei due fratelli, il maggiore e la minore, e dei suoi genitori. Perché questo bambino con gli occhi scuri che si perdono nel vuoto, è un neonato eterno, un bambino «inadatto», e traccia una frontiera invisibile tra la sua famiglia, gli altri e il mondo, l’intero mondo. Il figlio maggiore si fonde con il bambino, ci si attacca, ci si abbandona, ci si perde, capisce che da questa infinita fragilità può imparare che cos’è il mondo e che cos’è la vita. Nella figlia minore s’insediano invece dapprima il disgusto e la collera e poi l’esigenza di ricostruire un equilibrio accettabile. L’ultimo, che arriva dopo la morte dell’«inadatto», dopo che i due più grandi se ne sono andati, vive all’ombra dei fantasmi familiari portando dentro di sé, come una specie di angelo, la forza di una riconciliazione. A raccontare sono le pietre della corte, piazza e luogo della casa, che diventano voce «faulknerianamente» narrante, depositarie della memoria, del dolore e dell’abbandono. Un libro luminoso e magnifico sull’amore, la famiglia, la solitudine e la resistenza.

Clara Dupont-Monod è nata a Parigi nel 1973. È autrice di numerosi romanzi. Adattarsi, tra i maggiori successi di critica e di pubblico del 2021 in Francia, è il suo primo romanzo pubblicato in Italia.

Prix Fémina 2021

Prix Goncourt des Lycéens 2021

Prix Goncourt de l’Orient 2021

Prix Landerneau des lecteurs 2021

«Una potentissima ode alla forza della resilienza» Les Échos

«Il libro più emozionante dell’anno» – Le Parisien

«Un romanzo folgorante, che lascia senza fiato» – Cosmopolitan

Adattarsi - Clara Dupont-Monod - Recensione libro

 

Édouard GLISSANT, Sole della coscienza. Poetica 1 (Soleil de la conscience. Poétique 1), Meltemi Editore.

Sole della coscienza è il primo saggio pubblicato da Édouard Glissant e contiene in nuce molte delle tematiche che saranno care all’intera opera dell’autore martinicano. Questo primo volume del ciclo delle “Poetiche” nasce da un viaggio fisico, dalla Martinica a Parigi, che si trasforma in un viaggio di scoperta dell’altro e di sé. Con “lo sguardo del figlio e la visione dello Straniero”, unendo la poesia alla prosa, Glissant si interroga sulla situazione coloniale, sulla storia dei Caraibi e sulla poesia, ponendo le basi per quella ricerca di un’identità-relazione aperta al mondo che sarà al centro della sua scrittura nei decenni a venire.

Édouard Glissant (1928-2011) è stato uno dei maggiori intellettuali caraibici e fra i più importanti autori di lingua francese del secolo scorso. La sua opera si situa oltre il concetto di genere letterario, unendo poesia, prosa e saggistica piuttosto liberamente, con incursioni nel teatro. La sua scrittura ha rivoluzionato il pensiero sulle letterature e le civiltà dei Caraibi, aprendo un dialogo tra le culture che va oltre ogni confine geografico e mentale.

Sole della coscienza. Poetica I | Il Foglio

 

Jean-Jacques SEMPÉ, Sincere amicizie (Sincères amitiés), 21 lettere editore.

In onore del grande fumettista francese, questo raffinato volume con il quale la casa editrice ha inaugurato la sua collana Fumetti. Un viaggio intorno all’amicizia attraverso un centinaio di disegni, per lo più inediti, tratteggiati da vero appassionato di questo sentimento e da “testardo idealista”.

« Niente è facile in amicizia. Ci vogliono discrezione, pudore, fedeltà. Sincere amicizie, è un pleonasmo o un ossimoro? » Dall’Olimpo dei fumettisti francesi, Jean-Jacques Sempé, disegnatore umoristico collaboratore di Goscinny (Asterix) e di varie testate internazionali, si interroga su uno dei sentimenti che gli è più caro: « Credo che sia come il sentimento amoroso: arriva, si pone su di noi, poi bisogna sbrigarsi perché ci sono dei compiti, degli impegni, un rituale… Penso a una frase di Simone de Beauvoir riferita a Sartre: “Perché è così tra di noi? Perché so che se ci diamo appuntamento il 17 luglio alle 6:45 ai piedi dell’Acropoli, ci saremo tutti e due!”, -L’amicizia è un patto che può essere non formulato, come un accordo che esiste tra due esseri e che non è enunciato. »

Scomparso l’11 agosto scorso all’età di 89 anni a Pessac (la città a sud-ovest di Bordeaux dove nacque nel 1932) Jean-Jacques Sempé era definito “il poeta con la matita”.

Sincere amicizie" di Jean-Jacques Sempé - Cinque Colonne Magazine

 

François-Guillaume LORRAIN, Rossella (Scarlett), Corbaccio Editore.

Il romanzo « dietro le quinte » del kolossal più famoso di tutti i tempi.

«Uno splendido romanzo che celebra la grande Hollywood.» – Le Figaro

La pubblicazione di Via col vento, il romanzo-fiume di Margaret Mitchell su un tema controverso come la guerra civile americana, era già di per sé un’impresa temeraria, ma fare di Via col vento addirittura un film sembrò a tutti pura follia. Centinaia di arredi di scena, di costumi, di attori per un kolossal di una lunghezza inverosimile: una sfida che avrebbe potuto portare alla rovina David O. Selznick, il suo produttore, determinato a consegnare alla storia «il più grande film di tutti i tempi». Selznick era convinto che, al di là di tutti i problemi di finanziamento, delle difficoltà di adattamento e di imprevisti di ogni genere, Via col vento avrebbe avuto una chance di successo solo se avesse trovato la perfetta Rossella O’Hara: per tre anni, sotto gli occhi della stampa e dell’opinione pubblica americana, le più celebri star del momento, astri nascenti e attrici del tutto ignote parteciparono a un casting febbrile ed epico come il film, che si concluse con una scelta del tutto imprevista: la giovane attrice di teatro britannica Vivien Leigh. Rossella è un romanzo di ossessioni: quella di un produttore hollywoodiano megalomane, capace di realizzare il suo sogno più folle, e quella di un’attrice convinta di essere la «vera» Rossella O’Hara. Intorno, il mondo delle star del cinema, il flemmatico Clark Gable, Hattie McDaniel, la prima attrice nera a ricevere un Oscar in mezzo alle contestazioni della sua comunità, le grandi attrici del momento «scartate», Katharine Hepburn, Bette Davis, Paulette Goddard… Il racconto appassionante di un’avventura che riassume in sé l’età d’oro di Hollywood, la storia di un capolavoro del cinema, sempre vivo nel cuore di tutte le generazioni.

il romanzo di via col vento-il dietro le quinte del film, la scelta di vivien leigh-il libro - Media e Tv

 

LIVRES POUR LES LECTEURS LES PLUS PETITS

Alice BUTAUD, Le bambine di solito non salgono così in alto (Les filles montent pas si haut d’habitude), illustrazioni di François RAVARD, La nuova frontiera.

«E la tua coda di cavallo è davvero formidabile!» dice nel tentativo di rifarsi.

«Non è una coda di cavallo, pollo! È una fontana. Le parole hanno un senso. Mia madre dice che se continuiamo a usare le parole a caso, queste finiranno per vendicarsi». La visione di un’orda di parole inferocite e armate fino ai denti, pronte a fargli la pelle, si presenta alla mente di Timoti.

«E come si vendicherebbero? Ci si accumuleranno in gola fino a soffocarci?»

«Peggio! Dimenticheremo il loro significato e niente avrà più senso. Quando le parole sono vaghe, si contamina la testa. Sarà come un virus. Le persone non si capiranno più. Oggi ancora non ce ne accorgiamo, ma a poco a poco ci saranno sempre più malintesi. E i malintesi dove portano?» chiede quella che è ormai la bambina con la fontana.

«Non lo so.»

«Alla guerra!»

«Tua madre esagera un po’, no?»

Timoti ha 9 anni, porta il nome di uno shampoo, scrive poesie e vive solo con il padre che non risponde mai alle sue domande. I due utilizzano una sorta di codice segreto per comunicare e sembrano vivere fuori dal mondo, finché una mattina d’estate una stravagante ragazzina appare alla finestra di Timoti. Ma chi è questa sconosciuta che ama arrampicarsi sugli alberi e che gli dà appuntamento a mezzanotte? L’incontro – che si rivelerà nient’affatto casuale – tra Diane, intrepida, fantasiosa, autoritaria, e Timoti, timoroso, gentile e un po’ saccente, è esplosivo. Con un misto di ingenuità e maturità che li contraddistingue in modo diverso, i due piccoli protagonisti partono per una fantastica avventura che riserverà molte sorprese.

E così in un crescendo di colpi di scena saremo anche noi trasportati in questa fantasiosa favola moderna all’insegna dell’avventura e dei buoni sentimenti con cui l’autrice francese Alice Butaud, anche attrice di cinema e di teatro, ha ricevuto diversi riconoscimenti in patria. Accompagnato dalle eloquenti illustrazioni in bianco e nero del fumettista François Ravard, che ben dialogano con il testo, Le bambine di solito non salgono così in alto è un romanzo divertente e delicato, perfetto per passare in casa un pomeriggio autunnale.

“Fin dall’inizio il lettore è affascinato da questo romanzo fantasioso, vivace, pungente. Che piacere leggere questo testo pieno di sorprese e colpi di scena!” – Télérama

“Il tono è sempre quello giusto e ci si diverte molto. I personaggi sono estremamente accattivanti, ben caratterizzati. Un romanzo ben riuscito, un bel colpo di fulmine.” – Babelio

Le bambine di solito non salgono così in alto - Teste fiorite - libro

 

Antoine DOLE, Bruttina a chi? (Kate Moche), illustrazioni di Magali LE HUCHE, Rizzoli.

A scuola dicono che Claudia è brutta, la chiamano addirittura Claudia Skiffer. Ma lei non ci fa caso: quando si guarda allo specchio ha ben altro in mente che avere i capelli lisci o i denti perfetti. E in risposta a tutti quelli che la prendono in giro… si fa una bella risata! Claudia è intelligente e preferisce pensare a quale lavoro fare da grande: la scienziata, l’esploratrice, la chef… Un bel libro dedicato alle bambine insicure, dai 6 anni.

Bruttina a chi? [Rizzoli] Il libro che trasmette autostima e insegna il rispetto tra bambini | Recensione libri

 

Émile JADOUL, Domani, a scuola! (À l’école, Léon!), Babalibri.

Domani sarà il primo giorno di scuola per il piccolo pinguino Leone, ma lui non è troppo convinto. Il suo amico Dario il pesciolino e il suo fratellino Mattia non devono andarci, sono così fortunati! «È troppo lontana la scuola, le mie zampette sono troppo corte per camminare fino a là!» dice alla mamma, «aspetto che sia più vicina a casa». Ma la mamma gli spiega che la scuola non ha le gambe per andare a lui. Il piccolo Leone però non si lascia convincere facilmente: non vuole lasciare il suo fratellino, la mamma si annoierà senza di lui e poi che cosa succederà se dovrà fare pipì o magari sarà stanco? «La giornata passerà in fretta» lo rassicura il papà, mentre Mattia gli promette che lo aspetterà, custodendo il suo orsetto al sicuro fra le sue braccia.

Gli albi illustrati di Jadoul sono una dolce coccola ma, al contempo, con la sensibilità e la delicatezza che sanno trasmettere, arrivano al cuore di piccoli e grandi aiutandoli ad affrontare momenti importanti come ad esempio affrontare il primo giorno di scuola.

Domani, a scuola! – Babalibri

 

Magali BONNIOL e Pierre BERTRAND, Quando Cornabicorna era piccola… (Quand Cornebidouille était petite), Babalibri.

Chi sarà mai questa piccola principessa, questa dolce bambina tanto amata dai suoi genitori? Ma è la piccola Cornabicorna! Laggiù, nel suo castello, la principessa è adorata da tutti e non sospetta che la perfida zia Cracrabicracra, che vive isolata nella torre più lontana, abbia deciso di passare proprio a lei i suoi tremendi poteri. Un giorno, incurante delle preoccupazioni dei suoi genitori, la piccola principessa accetta l’invito a pranzo della zia e ad aspettarla c’è una orribile, disgustosa zuppa…

Cosa sarà mai successo per trasformare la nostra adorabile principessa in un’abominevole strega? Beh, mentre gustate la vostra zuppa, leggete il libro e lo scoprirete…

Quando Cornabicorna era piccola… – Babalibri

 

Cédric RAMADIER e Vincent BOURGEAU, Il soffio magico (Le souffle magique), Babalibri.

Il palloncino di orsetto si è sgonfiato. Serve un soffio magico per gonfiarlo di nuovo… Sarà il tuo? Il palloncino vola in alto nel cielo e orsetto vola con lui, fino a quando, nel mare azzurro, trova una barca che ha bisogno di vento per gonfiare la sua vela. Ancora una volta c’è bisogno di un soffio magico. Sarà il tuo? A casa è il momento della cioccolata calda. Ma è bollente! «Soffia ancora!» dice orsetto, «il tuo soffio è magico».

Pagina dopo pagina, la coppia di autori Ramadier & Bourgeau riesce, ancora una volta, a rendere i piccoli lettori protagonisti della storia, in una lettura che li accompagna per mano in un mondo di colori, suoni e immagini meravigliose.

Età consigliata: da 2 anni.

Il soffio magico – Babalibri

 

EXPOSITIONS

Van Gogh, capolavori dal Kröller-Muller Museum. Roma. Palazzo Bonaparte. Fino al 26 marzo 2023.

Alla vigilia dei 170 anni dalla sua nascita, Palazzo Bonaparte ospita la grande e più attesa mostra dell’anno dedicata al genio di Van Gogh, perché i suoi colori continuano ancora a parlarci. Attraverso le sue opere più celebri – tra le quali il suo famosissimo Autoritratto (1887) – sarà raccontata la storia dell’artista più conosciuto al mondo. Nato in Olanda il 30 marzo 1853, Vincent Van Gogh fu un artista dalla sensibilità estrema e dalla vita tormentata. Celeberrimi sono i suoi attacchi di follia, i lunghi ricoveri nell’ospedale psichiatrico di Saint Paul in Provenza, l’episodio dell’orecchio mozzato, così come l’epilogo della sua vita, che termina il 29 luglio 1890, a soli trentasette anni, con un suicidio: un colpo di pistola al petto nei campi di Auvers. Nonostante una vita impregnata di tragedia, Van Gogh dipinge una serie sconvolgente di Capolavori, accompagnandoli da scritti sublimi (le famose “Lettere” al fratello Theo Van Gogh), inventando uno stile unico che lo ha reso il pittore più celebre della storia dell’arte. La mostra di Roma, attraverso ben 50 opere provenienti dal prestigioso Museo Kröller-Müller di Otterlo – che custodisce uno dei più grandi patrimoni delle opere di Van Gogh – e tante testimonianze biografiche, ne ricostruisce la vicenda umana e artistica, per celebrarne la grandezza universale. Un percorso espositivo dal filo conduttore cronologico e che fa riferimento ai periodi e ai luoghi dove il pittore visse: da quello olandese, al soggiorno parigino, a quello ad Arles, fino a St. Remy e Auvers-Sur-Oise, dove mise fine alla sua tormentata vita. Dall’appassionato rapporto con gli scuri paesaggi della giovinezza allo studio sacrale del lavoro della terra scaturiscono figure che agiscono in una severa quotidianità come il seminatore, i raccoglitori di patate, i tessitori, i boscaioli, le donne intente a mansioni domestiche o affaticate a trasportare sacchi di carbone o a scavare il terreno; atteggiamenti di goffa dolcezza, espressività dei volti, la fatica intesa come ineluttabile destino. Tutte queste sono espressione della grandezza e dell’intenso rapporto con la verità del mondo di Van Gogh. Particolare enfasi è data al periodo del soggiorno parigino in cui Van Gogh si dedica a un’accurata ricerca del colore sulla scia impressionista e a una nuova libertà nella scelta dei soggetti, con la conquista di un linguaggio più immediato e cromaticamente vibrante. Si rafforza anche il suo interesse per la fisionomia umana, determinante anche nella realizzazione di una numerosa serie di autoritratti, volontà di lasciare una traccia di sé e la convinzione di aver acquisito nell’esperienza tecnica una fecondità ben maggiore rispetto al passato. È di questo periodo l’Autoritratto a fondo azzurro con tocchi verdi del 1887, presente in mostra, dove l’immagine dell’artista si staglia di tre quarti, lo sguardo penetrante rivolto allo spettatore mostra un’insolita fierezza, non sempre evidente nelle complesse corde dell’arte di Van Gogh. I rapidi colpi di pennello, i tratti di colore steso l’uno accanto all’altro danno notizia della capacità di penetrare attraverso l’immagine un’idea di sé tumultuosa, di una sgomentante complessità. L’immersione nella luce e nel calore del sud, a partire dal 1887, genera aperture ancora maggiori verso eccessi cromatici e il cromatismo e la forza del tratto si riflettono nella resa della natura. Ecco quindi che torna l’immagine de Il Seminatore realizzato ad Arles nel giugno 1888, con la quale Van Gogh avverte che si può giungere a una tale sfera espressiva solo attraverso un uso metafisico del colore. E così Il giardino dell’ospedale a Saint-Rémy (1889) assume l’aspetto di un intricato tumulto, mentre lo scoscendimento di un Burrone (1889) sembra inghiottire ogni speranza e la rappresentazione di un Vecchio disperato (1890) diviene immagine di una disperazione fatale.

Roma, a Palazzo Bonaparte in mostra VAN GOGH. I capolavori del Kröller-Müller Museum - Paese Italia Press

 

Max Ernst. Milano. Palazzo reale. Fino al 26 febbraio 2023.

A Palazzo Reale Milano, la prima retrospettiva in Italia dedicata a Max Ernst (1891-1976), pittore, scultore, poeta e teorico dell’arte tedesco, poi naturalizzato americano e francese. Oltre 400 sono le opere tra dipinti, sculture, disegni, collages, fotografie, gioielli e libri illustrati provenienti da musei, fondazioni e collezioni private, in Italia e all’estero. Il lungo lavoro di studio e d’indagine compiuto dai curatori ha permesso di includere tra i prestiti, che vantano la presenza di un’ottantina di dipinti, anche opere e documenti che non venivano esposti al pubblico da parecchi decenni. L’immensa vastità di temi e sperimentazioni dell’opera di Ernst si spalma su settant’anni di storia del XX secolo, tra Europa e Stati Uniti, sfuggendo costantemente a una qualsivoglia definizione. Pictor doctus, profondo conoscitore e visionario interprete della storia dell’arte, della filosofia, della scienza e dell’alchimia, Max Ernst viene presentato in questo contesto quale umanista in senso neorinascimentale. Se André Chastel affermava di rinvenire in Ernst una sorta di “reincarnazione di quegli autori renani di diavolerie tipo Bosch”, Marcel Duchamp vi aveva rintracciato “un inventario completo delle diverse epoche del Surrealismo”. Al piano nobile di Palazzo Reale i visitatori potranno immergersi in un avvincente itinerario che ripercorre l’avventurosa parabola creativa dell’artista, segnata dai grandi avvenimenti storici del XX secolo e costellata di amori straordinari, nonché di amicizie illustri. Il percorso narra le vicende biografiche di Ernst raggruppandole in 4 grandi periodi, a loro volta suddivisi in 9 sale tematiche che dischiudono approcci interdisciplinari alla sua arte. Un’ampia, ideale biblioteca, quella dell’artista, fatta di libri illustrati, manuali per lo studio, fotografie, oggetti e documenti, si snoda attraverso tutto il percorso della mostra, invitando i visitatori ad attivarsi in giochi di rimandi e corrispondenze tra le fonti d’ispirazione e le opere stesse.

Al Palazzo Reale di Milano la prima retrospettiva in Italia su Max Ernst

 

Années 80. Mode, design et graphisme en France. Paris. Musée des Arts décoratifs. Fino al 16 aprile 2023.

Le musée des Arts décoratifs célèbre les années 1980 à travers une grande exposition présentée dans la nef. Cette décennie historique résonne en France comme un tournant à la fois politique et artistique dans les domaines de la mode, du design et du graphisme, depuis l’élection de François Mitterrand en 1981 jusqu’à la chute du mur de Berlin en 1989. 700 œuvres – objets, mobilier, silhouettes de mode, affiches, photographies, clips, pochettes de disques et fanzines – retracent cette époque frénétique synonyme d’éclectisme, où le postmodernisme ouvre tous les possibles artistiques.

Les années 80 voient naître une nouvelle génération de designers – Olivier Gagnère, Elizabeth Garouste et Mattia Bonetti, Philippe Starck, Martin Szekely… – dans un contexte propice à la liberté d’expression. La silhouette, elle aussi, se libère des injonctions de style et certains créateurs de mode sont élevés au rang de « superstars » comme Jean Paul Gaultier ou Thierry Mugler. La publicité, le design graphique et l’audiovisuel connaissent leurs années fastes avec Jean-Paul Goude, Jean-Baptiste Mondino et Étienne Robial. De la musique new wave au post-punk en passant par le hip-hop  : c’est toute une histoire de la fête qui s’écrit dans des lieux mythiques fréquentés par les noctambules du Tout-Paris.

La scénographie de l’exposition, conçue comme un carambolage de formes et de couleurs, a été confiée au designer Adrien Rovero.

Expo "Années 80" au musée des Arts Décoratifs

 

Shocking! Les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli. Paris. Musée des Arts décoratifs. Fino al 22 gennaio 2023.

Le musée des Arts décoratifs met à l’honneur l’œuvre audacieuse et inspirante d’Elsa Schiaparelli, créatrice italienne, dont l’inspiration s’est nourrie d’une relation privilégiée avec les artistes du milieu de l’avant-garde parisienne des années 1920 et 1930. Près de 20 ans après la rétrospective qui lui a été consacrée en 2004, le musée a souhaité revisiter son œuvre afin de faire redécouvrir au public sa fantaisie novatrice, son goût du spectacle et sa modernité artistique. L’exposition réunit 520 œuvres dont 272 costumes et accessoires de mode, mis en regard de 248 peintures, sculptures, bijoux, flacons de parfum, céramiques, affiches et photographies signées des plus grands noms de l’époque, de Man Ray à Salvador Dalí, de Jean Cocteau à Meret Oppenheim ou encore d’Elsa Triolet. Cette grande rétrospective met également en lumière l’héritage du style Schiaparelli avec des silhouettes interprétées par de célèbres couturiers lui rendant hommage: Yves Saint Laurent, Azzedine Alaïa, John Galliano, Christian Lacroix. L’exposition est présentée dans les galeries de la mode Christine & Stephen A. Schwarzman dans une scénographie poétique et immersive confiée à Nathalie Crinière.

MUSEE DES ARTS DECORATIFS - PARIS : SHOCKING! THE SURREAL WORLD OF ELSA SCHIAPARELLI -

 

CINÉMA

La vita è una danza (En corps). Un film di Cédric Klapisch. Con Marion BarbeauHofesh ShechterDenis PodalydèsMuriel Robin. Uscita 6 ottobre 2022.

Élise è un’étoile, ha ventisei anni, una fede salda nella danza e un fidanzato volubile. Turbata dal tradimento del suo compagno cade in palcoscenico, rovinosamente. Il referto medico è crudele e mette in pausa la sua carriera. Riposo forzato per due anni. Tradita dal suo corpo e da chi ama, è pronta a rinunciare e a seguire un’amica e il suo compagno, cuochi itineranti, in Bretagna. Insieme preparano i pasti per una maison di artisti che ospita per una stagione un coreografo israeliano (Hofesh Shechter!) e la sua compagnia. Tra legamenti e (nuovi) legami, per la ragazza si delinea un nuovo orizzonte. Un nuovo ritmo, elettrico e tribale, ancorato alla terra e al territorio. Alternando momenti leggeri e momenti gravi, scene collettive e intervalli intimi, La vita è una danza cattura i movimenti coreografici (ed esistenziali) con una vivacità formidabile, complice un cast ispirato (la giovanissima protagonista Marion Barbeau è una vera ballerina dell’Opéra di Parigi). Il tema della caduta e della risalita non è nuovo ma Klapisch lo assume con candore, trasmettendo allo spettatore una concezione diversa del virtuosismo, basato sulla frangibilità e lontano dal corpo glorioso e altamente performante in cui i ballerini sullo schermo sono ancora imbrigliati.

La vita è una danza: trailer e anticipazioni film di Cédric Klapisch

 

CUT – Zombi contro zombi (Coupez!). Un film di Michel Hazanavicius. Con Romain DurisBérénice BejoGrégory GadeboisFinnegan Oldfield. Uscita. 31 ottobre 2022.

La storia si svolge sul set di un film di zombie che vira verso il disastro. Mentre si preparano a girare una scena, vengono sconvolti dall’arrivo dei veri morti viventi.

Per il regista premio Oscar, autore di The Artist e dei primi due episodi della saga dell’agente speciale 117, mimare e ri-contestualizzare i codici dei generi cinematografici è diventata una missione, che con Coupez! raggiunge forse nuove vette tanto di sfacciataggine quanto di ri-appropriazione. Si tratta infatti di un remake di un piccolo film giapponese ormai di culto (One cut of the dead) a sua volta ispirato a uno spettacolo teatrale, quindi di originale c’è molto poco. Nulla di nuovo, diranno i detrattori di Hazanavicius che gli contestano quel modo di lucidare l’argenteria altrui e spacciarla per sua. Al tempo stesso, però, chi meglio di lui per adattare una trovata così, celebrazione ultima dell’artificio e dell’arrangiarsi prendendo dove si può? “Rapido, poco caro e dignitoso” è la filosofia del cinema di Remi, regista-protagonista che si situa a metà tra la creatività improvvisata dell’autore originale Shin’ichiro Ueda e quella inevitabilmente più curata e meno spontanea di Hazanavicius. Non c’è dubbio che la comicità e l’astuzia di questo doppio sguardo, davanti e dietro la macchina da presa, funzioni centrando in pieno tanto l’aspetto cameratesco delle relazioni sul set quanto la celebrazione del cinema come sforzo collettivo.

COUPEZ! (Recensione di Catello Masullo) – Cinecircolo Romano

 

Maria e l’amore (Maria rêve). Un film di Lauriane EscaffreYvo Muller. Con Karin ViardGrégory GadeboisNoée AbitaPhilippe Uchan. Uscita 3 novembre 2022.

Maria è una donna dall’animo gentile e un po’ goffa. Lavora in una ditta di pulizie, ma in cuor suo nasconde una passione segreta. Nel libricino rosso che porta sempre con sé ci sono delle poesie che scrive ma che non condivide con nessuno, neanche col marito indifferente. Quando Maria ottiene un lavoro presso la prestigiosa accademia di belle arti di Parigi tutto cambia: conosce Hubert, l’eccentrico custode, il loro legame cresce andando a riempire la solitudine di Maria. Riuscirà a fare un salto nel buio per godersi la vita e amare al massimo?

Maria rêve (2022) French movie poster

 

Incroci sentimentali (Avec amour et acharnement). Un film di Claire Denis. Con Juliette BinocheVincent LindonGrégoire ColinBulle Ogier. Uscita 17 novembre 2022.

Sara e Jean rientrano nel loro appartamento di Parigi dopo una vacanza al mare. Insieme da un decennio dopo aver entrambi vissuto vite precedenti sono una coppia solida, la cui intesa è totale e il rapporto molto tenero. Lei è una giornalista radiofonica, lui un ex-giocatore di rugby che ha passato del tempo in carcere. Un giorno per strada Sara intravede il suo ex, François, attraverso il quale ha conosciuto Jean. Subito dopo, François propone a Jean un’opportunità di lavoro insieme, e diventa così una presenza invisibile e pervasiva nella vita della coppia. Claire Denis, fenomenale maestra del cinema europea, torna con un film dalla trama e dalle tematiche solo in apparenza classiche e lineari. Infatti, un tradizionale triangolo amoroso si trasforma in un labirinto di psicologia e perversione che stupisce ad ogni sua curva. La splendida performance di Juliette Binoche e Vincent Lindon e la straordinaria fotografia di Eric Gautier concorrono a distruggere gli stereotipi del genere donando profondità e spessore alle dinamiche e ai personaggi.

Avec amour et acharnement : la critique du film - CinéDweller

 

La signora Harris va a Parigi (Une robe pour Mrs. Harris). Un film di Anthony Fabian. Con Lesley ManvilleIsabelle HuppertLambert WilsonAlba Baptista. Uscita 17 novembre 2022.

La storia di una comune governante britannica il cui sogno di possedere un abito da sera firmato Christian Dior la condurrà verso una straordinaria avventura a Parigi.

A metà tra commedia sociale e romantica, la storia della signora Harris parte con il lancio di una monetina. Siamo nella Londra degli anni 1950, la fortuna non bussa spesso alla porta della protagonista, una signora delle pulizie che fatica ad arrivare a fine mese, specie da quando non ha più notizie di suo marito. Le clienti sono sempre più esigenti, si ‘dimenticano’ spesso di pagarla e lei tira avanti come può. Un giorno scopre nell’armadio di una di loro uno sfavillante abito di alta moda e se ne innamora. Non si innamora solo dell’abito, chiaramente, ma dell’idea stessa di poter essere finalmente vista, guardata, ammirata, considerata. La storia funziona, scorre, si fa avvincente e alla fine risulta difficile non innamorarsi della signora Harris e non tifare per lei, per i suoi piccoli sogni, per la sua grande rivincita che, in fondo, è la rivincita di chiunque nella vita si sia sentito invisibile o sia stato trattato come tale. Si tratta di una di quelle opere che sanno riconciliare chi guarda con il cinema e con il mondo, profondamente immersa nei buoni sentimenti e decisa a raccontare un’umanità che si va smarrendo.

La Signora Harris va a Parigi - Film (2022) - MYmovies.it

 

Belle e Sébastien – Next generation (Belle et Sébastien – Nouvelle génération). Un film di Pierre Coré. Con Robinson Mensah RouanetMichèle LaroqueAlice DavidCaroline Anglade. Uscita 17 novembre 2022.

Sébastien ha ormai 10 anni e trascorre con riluttanza le vacanze in montagna con la nonna e la zia. Aiutarli con le pecore non è una prospettiva eccitante per un ragazzo di città come lui, ma un giorno incontra Belle, un enorme cane maltrattato dal suo proprietario. Pronto a tutto per combattere l’ingiustizia e per proteggere il suo nuovo amico, Sébastien trascorrerà l’estate più pazza della sua vita.

Belle & Sebastien Next Generation (2022) | FilmTV.it

 

Tori e Lokita (Tori et Lokita). Un film di Luc DardenneJean-Pierre Dardenne. Con Mbundu JoelyPablo SchilsMarc ZingaClaire Bodson. Uscita 24 novembre 2022.

I fratelli Dardenne raccontano una fratellanza apparentemente impossibile perché non dettata dal sangue ma dalla vicinanza affettiva e dal comune bisogno. La domanda che sorge spontanea è come mai il loro linguaggio filmico si sia apparentemente semplificato mentre il loro umanesimo integrale non abbia arretrato di un millimetro. Una delle risposte potrebbe risiedere nel desiderio dell’arrivare al più ampio pubblico possibile con vicende che traggono la loro ispirazione dalla realtà e che, come in questo specifico caso, non hanno bisogno di nomi di richiamo ma debbono trovare la loro verità proprio in un casting il più anonimo (per lo star system) possibile. In questi tempi di pandemia e di guerra le vite dei migranti sono passate in secondo piano anche per molti di quelli che prima ne sostenevano le ragioni. I Dardenne tornano a ricordarci che quelle vite ci riguardano.

Tori e Lokita (2022) | FilmTV.it

 

Una voce fuori dal coro (Mes frères et moi). Un film di Yohan Manca. Con Maël Rouin BerrandouJudith ChemlaDali BenssalahSofian Khammes Uscita 24 novembre 2022.

Il complicato rapporto tra fratelli nel quartiere popolare di Sète.

Nour ha quattordici anni ed è l’ultimo di quattro fratelli, tutti più grandi di lui e dalle personalità focose, irascibili, mutevoli. I quattro sono abituati a fare famiglia tra loro, da quando il padre è morto e la madre è in coma. I fratelli più grandi si arrangiano tra vari lavoretti, e con l’inizio dell’estate anche Nour viene coinvolto per contribuire all’economia familiare e alla cura della madre malata. Ma un giorno incontra Sarah, un’insegnante di canto che lo coinvolge nel suo corso. Per Nour è l’occasione di scoprire una passione innata che gli viene dai genitori, e per aprirsi a un mondo diverso da quello in cui è cresciuto.

La Traviata, i miei fratelli ed io (Mes frères et moi) - Cineuropa

 

La cura. Un film di Francesco Patierno. Con Alessandro PreziosiFrancesco Di LevaFrancesco MandelliCristina Donadio.

La rilettura contemporanea di La peste di Albert Camus, che racconta il disorientamento generato dalla pandemia.

Una troupe cinematografica decide di girare un adattamento de La peste di Albert Camus, ma viene sorpresa dalla peste contemporanea, ovvero la pandemia coronavirus, e tutti i personaggi del romanzo di Camus trovano il loro alter ego fra i personaggi della modernità che ruotano attorno al set della finzione filmica. Dall’algerina Orano si passa alla Napoli dei giorni nostri, Bernard Rieux diventa un medico partenopeo, Jean Tarrou il figlio di un magistrato, Raymond Rambert un prim’attore arrivato da Milano, Padre Paneloux un prete di quartiere, e così via. Attraverso le parole di Camus, (ben) rielaborate in forma di dialoghi contemporanei, la storia della peste degli anni Quaranta viene a sovrapporsi a quella della pandemia del 2020, a sottolineare che le dinamiche e le interazioni umane di fronte ad un flagello sono molto spesso le stesse.

RoFF17 - La cura, recensione del film di Patierno - ProjectNerd.it

 

 

Print Friendly, PDF & Email